C'est pas loin du taf, on y passe lorsqu'on a
C'est pas loin du taf, on y passe lorsqu'on a besoin d'un break.
Un endroit apaisant dans lequel il vient régulièrement dessiner, jouer quelques mélodies ou méditer... Je n'y viens presque jamais sans lui, j'aime quand il m'y emmène.
Il est fasciné par ces grandes colonnes végétales. Je pourrais l'écouter parler durant des heures sur "Les fées aquatiques" de la source tout ça... Le contempler dans le reflet de l'eau...
Dans nos délires, la case au premier plan est la sienne, celle au fond la mienne. Ça ne veut rien dire parce qu'on serait toujours fourrés l'un chez l'autre... Au milieu, on mettrait une table basse en bois et des tas de coussins colorés, juste à coté le feu et partout des bougies et des lampions!
L'Ami sait mieux que moi ce que je ne dis pas. C'est pas parce qu'il a "l'interdiction" de prononcer certains maux qu'il ne m'en console pas. Heureusement parce qu'il est le seul à pouvoir le faire. Chaque jour, il est là avec ses bobines de fil doré à me raccommoder le coeur, le corps et la vie.
Il est le plus grand admirateur de mes chorégraphies improvisées...
...et ne résiste jamais à m'accompagner.
Souvenir d'un fou rire qui reviendra chaque fois que nos yeux se poseront sur cette photo. Comme tellement déjà et tant d'autres à venir...
J'aime cette photo prise au bon moment. Toujours cette proximité physique entre nous, ce fonctionnement de collage... Les nouvelles têtes ne nous soupçonnent jamais longtemps d'être "ensemble", notre amitié crève rapidement les yeux des suspicieux. On ajoute toujours un déterminant possessif devant nos dizaines de surnoms affectifs, on s'appelle rarement par nos prénoms...
Il dit que nous sommes deux symboles qui s'aiment. Mon fou allié...
Pour la première fois depuis au moins 16 ans, le traditionnel repas du 25 décembre au fin fond de la campagne Stephanoise se fera sans moi. Mon beau cabot n'est plus "transportable" et je ne veux le confier à personne surtout durant plusieurs jours. A part quelques heures par ci et là sur mes rives, je ne m'en éloigne plus, et cela pour le temps qu'il nous restera.
Non non, je ne me cache pas derrière la "sénescence" avancée de mon chien pour m'éviter cette corvée annuelle, on pourrait me proposer une semaine dans la Villa de Jade pour moi toute seule, je choisirai tout pareil de rester avec lui.
L'Ami ne me quittera pas. On sera bien tous les trois...ou tous les deux si mon Bazil a rejoint son Timon d'ici là.
Pour l'instant, je garde le sourire et la vie me le rend bien... Alors Carpe Diem; ;)