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Mélusine se promène...
29 septembre 2020

Fin d'été, auprès du Grand Phare de la côte

Fin d'été, auprès du Grand Phare de la côte sauvage.

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Rencontre avec ce Penseur de sable, une œuvre éphémère offerte à l'océan par un humain anonyme.

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Evidement, je m'en suis fait toute une histoire symbolique, parce qu'il n'y a pas de hasard et aussi, et surtout, parce qu'il y a ce qu'on veut bien voir...et entendre. 

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Retour au sommet de la dune pour contempler l'arrivée d'une perturbation orageuse venue du golfe de Gascogne.

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La force du vent s'intensifiait en rafales dans mes cheveux, sur mon visage... 

"Et le vent nous enlace dans sa solitude. Il nous déshabille de la pluie et de nos doutes. Il nous invite à revenir à la vie. Au premier cri du visage..." Claude Faber "Dans le murmure des oiseaux" (Et soudain, le seul murmure des oiseaux)

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L'instant d'avant...

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Celui d'après... 

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Bien sur, j'aurais du protéger mon vieil appareil photo fatigué de la radée qui me tombait sur la caboche. L'idée ne m'a même pas effleuré l'esprit...

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...en dévalant la dune, recul nécessaire vers l'océan dans l'espoir de capturer une vue d'ensemble du spectacle que m'offrait Dame Nature. 

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J'ai finalement rangé mon appareil recouvert de sable, de pluie, d’embruns dans le compartiment de mon sac trempé après cette photo. Aucune image ne serait en mesure d'exprimer la beauté de ce moment qu'il fallait vivre en pleine conscience, en pleine présence... 

Seule sous le ciel tourmenté de cette plage, auprès du Penseur de sable, entre l'immensité océane et la prestance bienveillante du Géant... A la limite du syndrome de Stendhal... 

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Je me suis laissée dériver un peu sur le sable jusqu'à l'heure où se rassemblent les anges, avant de regagner la dune, attirée comme un papillon de nuit par les faisceaux aveuglants du Grand Phare qui, en si besoin, guide aussi les naufragé(e)s en pleine terre.

Et peut-être que la plage s'est faite cathédrale à ciel ouvert pour que les flèches lumineuses d'une providentielle bougie atteignent les étoiles...perdues. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que Cantat chantait. 

 

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Commentaires
L
Merci Nikole pour ces mots qui me touchent ♥<br /> <br /> Je t'embrasse fort, très fort, très très fort...
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N
Bien sûr, une photo -et elles sont pourtant diablement belles- n'est jamais à la mesure du ressenti devant sa réalité. Le texte l'est, lui : un moment de pure poésie qu'on prend en pleine poitrine, assommé par sa force et sa beauté. Merci. Je t'embrasse fort
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Mélusine se promène...
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