Voilà c'est fini, c'est la "trêve" de l'hiver...

Voilà c'est fini, c'est la "trêve" de l'hiver...

Dernier thème: "Gréer l’étai largable et le tourmentin, prise de ris chronométré" suivi d'une soirée "bon voyage au soleil" pour les veinards que la vie ne retient pas en otage... 

Bon je ne suis pas à plaindre dans ma jolie petite cage sans verrous et je me gèlerai moins au bord du monde, sur mes plages. 

Fin de la grande fuite, retour aux sources... 

Ce dernier cours, j'ai passé pas mal de temps à grelotter à la table à carte, me demandant clairement ce que je foutais là en pestant contre moi même "Mais putain pourquoi t'es comme ça?". Finalement est ce que je voudrais être une autre? Non. 

Je ne suis pas démotivée, pas du tout. Encore moins du découragée... C'est juste que ces trois derniers mois ont été plus qu'intenses aussi bien moralement que physiquement.  

Je ne suis pas du genre à prendre mon mal être en patience, mais plutôt mon bien être en urgence. Durant ces trois mois, je me suis appliquée à me sauver la vie, c'était ma priorité. Je me retrouve donc aujourd'hui à peu près au même point qu'il y a deux ans...en pire. Je crois que je ne vais pas tarder à en rire... 

Triste constat? Oui. Case départ? Non.

La mort n'est pas la plus grande tragédie de la vie, non c'est une fatalité. Ce qui est dramatique dans la vie, c'est ce qui meure en nous de notre vivant. 

Garder le cap, avancer toujours, même en rampant s'il le faut. Reprendre le dessus et tout ce qui peut l'être et se contenter "d'être" parce que c'est déjà bien. C'est même très bien...

Alors bien sur, je ne pense pas attendre la reprise des cours en avril pour me remettre à flots, je naviguerai par ci et là au gré de mes envies ou besoins. Je suis plutôt satisfaite de mon livret de progression, je continue de m'accrocher à mon petit rêve de liberté absolue mais je n'ai plus besoin de me malmener le corps et l'esprit pour l'atteindre. 

Alors je vais prendre soin de ma carcasse, qui n'est toujours pas le tombeau de mon âme. Je vais me remettre à courir (mais pas le matin hein!), probablement retourner me calmer au cours d'argile et peut-être me résigner à prendre rendez vous chez un ostéo... Oui j'aurais du prendre plus au sérieux cette tendinite au coude et ce magnifique hématome à l'épaule. Seulement j'ai pas envie de me faire manipuler par un inconnu. Je n'ai pas encore assez mal pour ça, je vais attendre encore un peu. Après tout, peut être que ça passera tout seul qui sait... Et puis si j'arrive encore à faire le poirier et à me hisser au sommet de la corde du gymnase, c'est que ça ne va pas si mal! 

En Charente maritime, 49,20% de la population seulement s'est bougée le cul pour aller voter dont 27,09% d'entre eux pour le Front National. C'est moche... 

"Que vos choix reflètent vos espoirs et non vos peurs" disait Mandela... 

Comments

[malou]

Et bien ils ne sont pas gais vos commentaires ms en effet il est bien plus difficile de survivre au tragique. La mort serait si facile......c mon p'tit avis.

Et après tout quand on arrive enfin à rire de soi alors on a compris bien des choses.

Bon sinon ta première et dernière photo sont juste une invitation au départ çà parait tellement paisible........... brrr vivement l'Océan.

Je te souhaite plein de très beaux moments pendant cette trêve.

[En passant]

La vraie nouveauté vient toujours dans le retour aux sources (E. Morin)



Le pire dans le tragique, c'est de mourir avec ce qui est mort. Je devine une grande souffrance derrière la retenue de tes mots. J'ignore la nature de l’ennemi contre lequel tu combats avec autant d'acharnement, mais je ne doute pas que tu sortes triomphante de cette guerre.

Chez toi, c'est la vie qui prédomine, tu es vivante Mélusine. -Tu es du genre- à rire au nez du Diable!