Le village d'à coté... J'y vais quand j'ai envie

Le village d'à coté...

J'y vais quand j'ai envie d'etre pres de l'eau, seule... Parce que dans mon village, je suis obligée de croiser quelqu'un... Et je n'avais envie de voir personne...

Ici, il n'y avait personne, c'etait bien.

Il y avait du calme... Les piafs piaffaient...

Il y avait l'orage qui grondait au loin...

L'air etait lourd et chargé des bonnes odeurs de la nature...

Et c'etait deux belles heures de break... Deux belles heures pour moi... Loin du bruit...

Pour laisser mon esprit s'envoler là où il en avait envie...

Pour me sentir libre...

Comments

[lylouan]

J'aime decouvrir des textes qui me rappellent "ma liberté"... ;)

Salut à toi! ;)

[Le Gui]

Le poème -ou plutôt le chant- de Whitman, c'est "Chant de la grand-route" tiré du recueil "Feuilles d'herbe". Voilà si tu veux lire la suite et si tu ne l'avais pas déjà trouvée...

Thoreau est bien sûr un de mes pères spirituels. Comme beaucoup de "naturalistes" qui se posent quelques questions, "Walden ou la vie dans les bois" est pour moi une référence.

Mais ce poème, je ne le connaissais pas. Il a effectivement une étrange résonance avec les vers de Withman. Une route "aussi large que les pensées qu'elle vous inspire", je reconnais bien là celle de mes errances dans les montagnes !

Merci donc de me le faire découvrir, c'est bien vu de ta part, c'est même, carrément, du touché coulé !

Salut

[Le Gui]

Comme on ouvre les mains pour que s'envole l'oiseau qui vient de s'assommer sur la vitre : Laisser son esprit s'envoler où il le désire...une chose pas si simple parmi les belles choses. Je pense au début d'un poème de Whalt Whitman :

"A pied et le coeur léger, je pars sur la grand-route,

Bien portant, libre, le monde devant moi,

Le long chemin brun devant moi conduit partout où je voudrai.

Désormais je ne fais plus appel à la chance, c'est moi même qui suit la chance, etc, etc........."

Salut