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Mélusine se promène...
9 janvier 2020

J'ai pas trop souhaité la bonne année, cette

J'ai pas trop souhaité la bonne année, cette année...sinon à minuit, à grand renfort de champagne, déguisée en Punky Brewster...

Le premier matin de janvier, la jument de ma pote s'est éteinte. Rémina, sa "Mimine", sa "Dadoue", une centenaire de 38 ans... Immense, son chagrin, au moins autant que celui laissé par Bazil, mon chien mort, un jour de janvier, lui aussi.

Le lendemain, la grippe m'est tombée dessus. Une vraie salope de grippe qui m'a clouée au lit et dont je commence juste à me remettre. Le bon coté, c'est que j'ai gagné une semaine de vacances supplémentaire, je ne reprends que lundi prochain...

Oui alors j'avais pas très envie de souhaiter la belle année, cette année. Mais comme je suis polie, j'ai répondu "Merci toi aussi" à tous ceux qui ont encore le courage de rédiger des jolies phrases pleines d'espoir.

Je me demande s'il ne vaut pas mieux tout simplement se souhaiter de vivre le plus sereinement possible dans ce monde où tout va mal. 

En 2020, je vais juste continuer de faire ce qui me fait du bien. Comme contempler l'océan, avec Néo, mon chien vivant. Comme ici, à Kerel en octobre dernier, le matin de notre arrivée, le seul jour où il n'a pas plu...sans interruption. 

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Bien sur, je vais, encore et toujours, m'emerveiller, me ressourcer, devant la beauté des couchers de soleil, comme cet avant dernier jour de l'année 2019, sur les rives d'Oléron...

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Continuer aussi, l'art de me déconnecter du quotidien, de m'éloigner des humains, ma solitude en réflexe de survie...

Un minimum de vingt mille petits pas par jour, sinon ça va pas...

Apprendre encore et toujours, la Nature... Vibrer sur la poésie chantée... M'évader au gré des pages tournées... 

Me sentir libre, d'être, moi, que ça plaise...ou rien à foutre.  

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N
Je souhaite encore la bonne année, parfois. Et je commets des bourdes, comme de le faire à ces vieux amoureux avec qui nous avons lié amitié sur Oléron. Par retour, Catherine m'a annoncé que son Roberto était mort la veille, que son cancer à elle était revenu et qu'elle n'attendait plus que de rejoindre son vieil amour mort à cause d'Alzheimer. Je me suis répandue en mots idiots et inutiles, et je suis allée commander des fleurs pour les obsèques : là c'est en larmes que je me suis répandue, et mise à pleurer sur tous les souffrants ; et j'ai pris dans mes bras la vieille mendiante un peu folle à qui je parle souvent et qui pleurait aussi, ce jour-là. Mais se répandre ne sert à rien et je pleure trop. Heureusement je ris, aussi, si fort, à chaque instant que je refuse être noir. L'océan doit être froid mais je l'entends dans mes rêves. Même là il m'aide. Laissons aller les rêves, et la vie. La vie est si importante tant qu'elle est là. Pour nous. Pour ceux qu'on aime. Pour ceux qui nous aiment.<br /> <br /> Sois libre ... mais tu l'es, tu l'ES !<br /> <br /> Je t'embrasse fort comme la vague.
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Mélusine se promène...
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