J'aurais pu commencer l'année en publiant des
J'aurais pu commencer l'année en publiant des photos de l'océan, de Belle-Île ou de ma nouvelle super toupie en bois d'ébène. Finalement, 2017 débutera ici dans la joie des photos ratées des derniers jours de 2016...un peu comme mon majeur levé au nez de janvier.
Ses enfants étaient en vacances chez ses parents, l'adulte avait emmené les miens loin chez les siens... Alors on a poussé les meubles, rangé tout ce qui ne devait surtout pas casser (au cas où), installé l'ambiance, le son, le bar et on a plus ouvert les volets coté rue durant cinq jours.
Il avait décidé d'avoir 30 ans de moins, et moi 24 pour avoir son âge...
Et en avant pour le grand n'importe quoi...
Unis depuis le toujours de nous par cette folie libératrice, le "no limit" et nos "motherfucker" à tout ce qui fait chier dans nos vies. On a passé nos nuits déguisés à danser sur tout ce qu'on aimait, à rigoler de nos clowneries, à chanter brailler tous nos airs de joie...
Purée, qu'est ce que j'étais belle dans ma robe de princesse avec mon chapeau de cowboy, mais pas autant que lui avec ses collants rouges!
Bien sur ma robe de Joséphine de sa vie. C'est terrible comme on dirait trop que j'ai des gros seins sous cet angle! ;)
Il y a eu quelques joyeuses tempêtes de confettis...
Un nid pour oiseaux rares composé d'un coeur confetti, d'une vieille branche emmêlée, de plumes rouges, de nos deux petites flammes et de nos pictos du taf...
Quelques tatouages éphémères. Au final, on a illustré toutes les parties visibles de nos corps de fleurs, d'oiseaux, d'étoiles, de mots doux... (Le Posca disparaît sous la douche, à condition de frotter très très très fort!)...
Et puis parfois notre chanson pour se murmurer toujours les mêmes promesses d'Amitié éternelle.
On est des mignons lorsqu'on se sent (v)ivre...
Parfois, le chien venait nous dire de nous calmer. Avant, il faisait la fête avec nous, maintenant il reste au calme (à l'abri) dans ma cabane. Il préfère avoir la paix, dormir quoi...
Si on l'a autant câliné, c'est pas seulement pour le remercier (parce que c'était grâce à lui tout ça!), mais parce qu'on l'aime mon vieux beau chien toujours vivant en 2017.
On s'endormait à l'aube, on voyait plus le matin.. On profitait du soleil des fins d'après-midis, des étoiles après minuit... (Ceux qui se lèvent tôt ont de l'avenir, ceux qui se lèvent tard ont des souvenirs ;) )
C'est un château féerique pas loin de la maison. A coté de l'allée bleue, il y a une forêt de sapins illuminés parfaits pour une partie de cache-cache improvisée (quelques jours plus tôt, on menaçait nos enfants de les séquestrer auprès de nous s'ils ne se tenaient pas tranquilles...).
On a aussi brûlé un cierge dans la chapelle. C'est pas parce qu'on a pas la foi qu'on ne respecte pas les dernières volontés de ceux qu'on a pas eu le temps d'aimer. Ma grand-mère paternelle voulait qu'on brûle des cierges pour elle...
Sous cet arbre de Noël, on a mis un temps pas croyable pour réussir notre selfie, foudroyés par un fou rire. La boule à terre, c'est pas nous du tout! Non non...
Le bonheur de pédaler dans les rues du village endormi... De chanter sous les lampadaires éteints... De tituber bras dessus dessous dans le grand chemin blanc... De disparaître dans la brume... Et tellement plus encore.
Quand on rentrait frigorifiés, on se réchauffait avec son thé enchanté. Calendula, bleuet, sauge, monarde, mauve, camomille et je sais plus trop quoi... Avec beaucoup de miel, ça se boit...pour lui faire plaisir. Malheureusement, la théière s'est brisée dès le premier soir... ;)
Nous sommes allés nous choisir un "poème au vent" au pays des Pierreux... Ma voix s'est jointe à la sienne seulement pour celui de Natasha Kanapé Fontaine "DESORMAIS", qui ici n'est pas complet.
Certains maux demeurent sans mots... Je suis capable de lui rigoler à la tronche que j'en ai rien à foutre et de m'effondrer dans ses bras l'instant d'après. Il sait que je fais de mon mieux avec ce que je suis...
On a aussi "zoné" dans ses coins à lui...
Pour se sentir les Rois du monde en haut du pont de l'ancienne voie de chemin de fer. Si on s'est pas rencontrés suffisamment tôt pour sécher les cours ensemble, on s'est drôlement rattrapés en séchant des heures et des heures de vie imposée tous les deux.
Il fallait bien immortaliser notre première virée dans son énième caisse toute pourrie. On rigolera jamais autant que dans sa vieille "Trelle" blanche et on regrette encore sa 205 noirTe (l'herbe poussait sur la banquette arrière)...
Il y a quand même eu quelques "temps calmes", un dessin à quatre mains (toujours inachevé ce jour), une méditation de 17 minutes, un masque "détoxifiant" à l'argile, du ukulélé, des films, des siestes, des passages de livres, de longues discussions, des silences...
Et puis le cinquième jour, la réalité s'est rappelée à nous sans briser l'élan de joie dans lequel on se complaisait comme des ados. La fête continuait avec nos familles, nos potes pour hurler de joie à minuit pile...
Je n'ai aucune vraie bonne résolution à tenir pour cette année, si ce n'est de rester moi-même ce qui est déjà pas mal.
J'en ai quelques-unes pour janvier:
-Je ne fume plus (depuis la rentrée)
-Je cours deux fois par semaine (depuis la rentrée)
-Je ne bois plus d'alcool (depuis la rentrée)
-Je me défonce à la Valériane qui pue (depuis la rentrée)
-Je ne m'éloigne surtout pas de l'océan (depuis la rentrée toujours)
-Je vais chez le coiffeur
Et que dansent nos petits pas en 2017...